Démasquer mes luttes : Un parcours à travers la surcharge sensorielle et le tumulte émotionnel

Alors que je suis assise ici, à réfléchir sur le tourbillon d’émotions et les défis sensoriels qui remplissent mes jours, je me sens poussée à partager mon parcours. Pendant des années, j’ai porté ce que je croyais être ma cape de superwoman, cherchant à être tout pour tout le monde — mère, épouse, amie, fille, sœur, professionnelle. Pourtant, sous cette cape se cachait une réalité que je n’avais pas totalement acceptée : les limites de mon propre corps et de mon esprit.

Mes combats quotidiens ne se limitent pas aux tâches immédiates, mais aussi à un trouble neurodéveloppemental qui rend chaque son plus perçant, chaque responsabilité plus lourde. Plus je vieillis, plus je ressens le poids du monde, non seulement au sens métaphorique, mais dans l’afflux littéral d’entrées sensorielles qui épuisent mes nerfs.

J’ai essayé d’intellectualiser mes émotions, de mettre des mots sur ce que je ressens, mais ces mots ne semblent jamais capturer le chaos. Poussée par des traumatismes intériorisés issus d’expériences passées de racisme, de sexisme et de capacitisme, mes circuits émotionnels et sensoriels saturent souvent, me laissant paralysée dans un océan de tâches qui semblent aussi insurmontables que des montagnes.

Dans ce contexte, j’ai cherché refuge dans des thérapies, des médicaments et des routines minutieusement ajustées pour me maintenir à flot. Et pourtant, il y a des jours où même cela ne suffit pas. Des jours où les fluctuations hormonales déséquilibrent tout, et je me retrouve à lutter contre une anxiété si profonde que mon corps résonne avec la douleur de la migraine et de la fatigue.

Reconnaissant les signes de la dépression qui s’insinue, j’ai investi davantage dans ma santé — mentale et physique. Thérapie, coaching, outils, systèmes de soutien et participation à un programme de fitness spécialement conçu pour la santé mentale. J’apprends à revenir à mes besoins de base : bien manger, dormir suffisamment, m’hydrater et me sentir bien.

Ce parcours est loin d’être facile. Chaque jour est un combat contre mon propre esprit et corps — un combat pour être présente pour mes enfants et mon mari, pour suivre le rythme vertigineux de la vie. Pourtant, en partageant cela, je trouve de la force dans la vulnérabilité et un espoir qu’en démasquant mes luttes, je puisse aider d’autres à se sentir moins seuls.

La route à venir est incertaine, mais une chose est claire : je ne suis pas seulement une survivante de mes conditions ; je suis une guerrière, luttant pour une vie que je mérite. Et dans ce combat, je ne suis jamais seule.

Créer des environnements où tout le monde se sent valorisé et habilité

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